Questionnaire « S’il devait n’en rester qu’une… » : Blancpain Fifty Fathoms « primitive » par @mattsworldwatch

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Pas forcément la plus grosse, pas forcément la plus belle, ni la plus chère. S’il devait n’en rester qu’une ? Votre montre fétiche, votre montre doudou… La montre du premier jour du reste de votre vie, c’est laquelle ?

« Pour voir la montre il faut d’abord regarder la personne qui se cache derrière. »

C’est au tour de Matthieu de nous présenter son choix personnel. Sa Big Crown avait fait forte impression au dernier RedBar. Sa collection est des plus impressionnantes. Une sélection fine de pièces incontournables, devenues des classiques pour tous amateurs éclairés.

Matthieu :

Voilà une question qui taraude nombre d’amateurs et de collectionneurs … c’est aussi une question qu’on me pose parfois et que je me pose moi-même. La passion horlogère a tendance à être non seulement addictive mais aussi dévorante.

Nous passons tous par des phases d’accumulation, d’expérimentation et de recentrage. Sachant qu’on ne peut en porter qu’une à la fois, voire deux au risque de passer pour un original ! Faut-il donc tout vendre pour accéder au graal ultime ? Que se passerait-il si les circonstances nous poussaient à devoir nous séparer de toutes ces pièces convoitées depuis de nombreuses années ?

Mon parcours de collectionneur a toujours été assez cohérent je pense. J’ai d’abord eu des montres modernes de sport, des chronos et une plongeuse. J’ai découvert le vintage il y a une dizaine d’années et n’ai aujourd’hui plus que cela : des chronos, des plongeuses et deux GMT.

J’ai aussi au fil des ans développé un goût pour la patine qui confère une personnalité unique à chaque montre, en particulier celle qu’on appelle les cadrans tropicalisés. Phénomène chimique où les indexes, au radium en particulier, viennent se fondre dans la peinture laquée du cadran entre l’exposition au soleil et l’humidité.  Cela donne des montres spectaculaires et fonctionne particulièrement bien sur les plongeuses.

Donc s’il devait n’en rester qu’une, ce serait une plongeuse ! Oui, mais laquelle puisque j’en ai une vingtaine ?

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Pour moi le graal* est la Blancpain Fifty Fathoms dite primitive.

La première vraie plongeuse, la montre de Cousteau dans le monde du silence.

Une montre unique pour moi. Au delà du côté historique, elle dégage une présence particulière avec son ouverture de 41mm, sa lunette bakelite, ses indexes au radium, sa patine et son logo doré dit gilt. Donc s’il ne devait en rester qu’une ce serait elle.

*Cette montre n’est plus vraiment un  graal pour Matthieu car elle fait partie de sa collection. ndlr

 

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1 Comment

  • Répondre décembre 29, 2019

    Pimousse

    C’est mon ancienne mienne.
    Je la reconnais.
    Le 30 inversé et les félures sur la lunette.
    Content que tu l’ais gardé.

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