Rapporté du Dailymail daté de hier, voici l’incroyable histoire d’une Rolex ayant appartenu à l’un des 76 prisonniers qui se sont évadés du Stalag Luft III en 1944, à travers un tunnel creusé sur plus de 100m. Il s’agit bien sûr de l’histoire qui inspira le livre puis le célèbre film La Grande Evasion (The Great Escape – 1963) de John Sturges avec Steve McQueen dans le rôle principal.
La montre en question est un chronographe Rolex de 1943 Ref 3525 portant le numéro de série 186045.
Le propriétaire de ce chronographe était le lieutenant Jack Williams, pilote de la Royal Air Force. Rattrapé par la Gestapo, il sera fusillé avec 50 autres prisonniers sur ordre de Hitler, en totale violation de la convention de Genève.
La veille de son évasion, il confia sa montre à un camarade resté au camp en lui demandant de la rapporter à sa famille si un malheur lui arrivait.
Ramenée à ses parents à la fin de la guerre, la montre aurait changé de main dans le même famille avant de revenir chez Rolex pour une restauration et sera vendue aux enchères en décembre prochain, avec tous les documents officiels ainsi que des effets personnels ayant appartenus au héro de guerre.
Le récit est parfaitement documentée et peut être lue en anglais sur le site de la salle de vente en charge des enchères.
En cherchant un peu, on se rend compte que cette histoire n’est pas la première dans la genre. Une même autre histoire avec le même modèle de montre avait déjà été révélée il y a deux ans par le Mirror ici.
On y apprend que que Hans Wilsdorf (fondateur de Rolex) savait que la plupart des soldats britanniques se faisaient confisquer leur montre par les nazis. C’est ainsi qu’il leur faisait envoyer des montres de remplacement dissimulées dans des colis de la croix rouge, avec la possibilité de les payer qu’à la fin de la guerre.
Ces récits corroborent avec l’exemplaire engagement de Hans Wilsdorf que nous avons déjà salué ici dans un article à propos des publicités de Noël de Rolex durant l’occupation.