Je parle assez peu des montres neuves sur ce blog. Ce n’est pas par snobisme, mais juste une histoire de goût, de rythme et de timing. Je m’en excuse d’ailleurs auprès des PR. D’autres blogs d’actualité le font beaucoup mieux et c’est très bien ainsi.
Je possède pourtant dans ma modeste collection une montre que j’ai achetée neuve. C’est d’ailleurs la seule et il s’agit d’une Nomos.
Cela faisait longtemps que je voulais faire ma déclaration à cette maison horlogère. L’occasion se présente enfin à celui qui sait attendre.
Nomos est une marque à part. La plupart de leurs montres ne dépassent pas 40mm. Aucune d’entres elles n’a voyagé sur la lune ni gravi l’Everest. C’est une marque sans égéries connues, qui n’a battu aucun record aux ventes aux enchères et n’est portée par aucun espion célèbre.
J’avais déjà évoqué cette marque dans cet article consacré à un des disciples du mouvement Bauhaus. Le bauhaus est indéniablement dans l’ADN de Nomos mais cela serait trop restrictif de les enfermer dans ce courant historique. Ils ne s’en revendiquent d’ailleurs pas plus que ça. D’autres s’en contenteraient largement pour beaucoup moins.
Le Design, parlons-en : ne s’improvise pas designer horloger qui veut. Beaucoup de designers industriels se sont cassé les dents avec des résultats plus ou moins improbables.
Chez Nomos, La créativité n’est rien sans contrainte, ni contexte. Le design des Nomos ont ce je ne sais quoi, aussi révolutionnaire soit-il, qui fait qu’elles restent avant tout, à nous yeux aguerris… des gardes temps.
Chez Nomos, les designers ont une véritable culture horlogère, nous sommes quand même à Glashütte, ne l’oublions pas ! Ici, l’audace est au service de la tradition, une véritable force tranquille. Un mélange détonnant entre l’excentricité et le classicisme.
Et pendant que les vieilles marques suisses regardent vers le passé pour tenter de retrouver une légitimité historique forcément révolue, Nomos vient de franchir la dernière marche qui va mettre tous les autres loin derrière.
Cette nouvelle étape s’appelle DUW 3001, un nouveau calibre automatique 100% «in house», fabriqué en série à Glashütte et dont l’épaisseur ne dépasse 9 timbres empilés soit 3,2mm !
La règle qui disait qu’une montre mécanique fabriquée en série ne pouvait être et précise, et plate, et en même temps accessible, est désormais révolue. Le DUW 3001 est tout ça à la fois !
On retrouvera ce calibre dans la nouvelle gamme Neomatik qui reprend les modèles historiques de la marque (Tangente, Orion, Ludwig), le plus récent Metro auquel vient s’ajouter un nouveau modèle appelé Minimatik. Point important : aucune de ces montres ne dépassera la somme fatidique des 3000 euros.
Le plafond de verre (enfin) vient d’éclater…
Bravo Nomos. Ich liebe dich !
Pour découvrir le DUW 3001 en détail ainsi que la gamme Neomatik
Guillaume
Super article, merci 😉
Nomos me fait de l’œil depuis un bon moment, seul mon budget disponible fait que je n’ai pas encore franchi le pas. Ce nouveau mouvement est vraiment splendide, maintenant il me restera à choisir entre Orion ou Ludwig 😀
Bonne journée 😉
Moonphase
Merci Guillaume, Choix difficile en effet…
Krisps
Est ce que c’est du publi-reportage ? Ca y ressemble beaucoup en tout cas.
Moonphase
Bien vue Krisps, ils m’ont même filer une montre gratos 🙂
Plus sérieusement, je commence justement mon article en disant que je ne pratiquais pas ce genre de business.
En revanche, comme vous avez pu le deviner, c’est un vrai coup de coeur. Je ne parle en effet que des montres qui me plaisent et Il y en a suffisamment pour m’occuper de longues soirées.
Je suis en effet fan ce cette marque dont je possède une montre (photo ci-dessus) que j’ai achetée il y a quelques années avec mes propres deniers. Cela me donne quelques légitimités pour en dire du bien.
Amitiés horlogères….
s