On dit souvent que l’horlogerie féminine est devenue le nouvel Eldorado de l’industrie du luxe.
Pourtant, pendant très longtemps, les montres de femmes n’ont pas bénéficié de la même légitimité horlogère que leurs homologues masculins.
On nous a fait croire que les montres pour femmes étaient trop petites pour recevoir des mouvements mécaniques. Offrons leur des bijoux, pas des montres. Seule l’apparence compte et la clientèle féminine est, de toute manière, trop superficielle et trop versatile pour aimer la belle mécanique… . Honte à nous (les hommes) ! Heureusement, les temps change ont changé.
L’histoire de l’horlogerie n’a pourtant pas toujours été aussi ingrate avec la gente féminine.
Dès 1958, Eterna leur avait déjà fait honneur en conciliant séduction et innovation technique. Elle s’appelait ‘Golden Heart’ et était la plus petite montre à remontage automatique jamais fabriquée.
Dix ans auparavant, Eterna avait déjà révolutionné l’industrie horlogère en créant le premier mouvement automatique. Appelé Eterna-Matic, il était animé par un rotor monté sur un roulement à billes, symbolisé par les 5 points du logo Eterna. Cette innovation continue aujourd’hui d’équiper tous les mouvements automatiques.
Le calibre Eterna-Matic fut ensuite miniaturisé (15,3 mm de diamètre et 5mm de haut) et placé dans un boîtier de forme tronc-conique.
Ce boîtier avait une forme particulière : il mesurait 15 mm au niveau de la lunette et avait une base plus évasée (17mm) pour recevoir un rotor en or 23 carats. Ce métal avait été choisi car sa densité permettait de compenser la miniaturisation de la masse oscillante.
Ainsi, malgré sa petite taille et grâce à son poids, ce coeur en or massif (Golden Heart) permettait d’assurer les 46 heures d’autonomie du mouvement !
L’actrice Italienne Gina Lollobrigida fut choisie pour être l’égérie de cette montre, à la fois délicate et moderne. Brigitte Bardot, quant à elle, acceptera de prêter son nom mais refusera que son image soit associée à la Golden Heart. Elle changera d’avis, quelques années plus tard avec la Kontiki, mais gardons cette anecdote pour une autre histoire… .
Pour aller plus loin :
L’histoire de la marque Eterna ici et à travers ce site réalisé par un fan de la marque.