Ebel 1911 BTR (avec El Primero inside), la véritable montre de Sonny Crockett dans Miami Vice

Quand on évoque de la série Miami Vice, on pense tout de suite aux Ferrari, aux costumes Versace, aux RayBan Wayfarer et bien sûr à la Rolex (DayDate puis Dayjust) en or de Sonny Crokett. En fait, la marque Rolex n’a pas été présente très longtemps dans la série.

Face au succès grandissant au fur et à mesure des épisodes, Michael Mann, le producteur, en a profité pour négocier un contrat afin que les deux héros portent des montres de la marque  Ebel (Tubbs portait une Ebel Beluga en Or). Il renouvellera l’opération en 2006 avec IWC pour le film tiré de la série.

C’est ainsi que dès la saison 3 de la série, Don Johnson arborait à son poignet non plus une Rolex mais un chronographe Ebel 1911 BTR en or 18k sur bracelet  sportwave intégré.

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En 1977, Ebel avait déjà lancé une ligne de montres  appelée « Sport Classic » avec un boitier monocoque et une lunette fixée par 5 vis. Cette gamme rencontra un vif succès non pas seulement grâce à leur look unique et distingué, mais aussi grâce à un marketing intelligent avec des égéries célèbres comme Alain Prost et Niki Lauda dans le sport automobile, Stefan Edberg et Yannick Noah dans le tennis.  Sans oublier des acteurs comme Dennis Hopper, Harrison Ford, et même Madonna.

Toutes les montres de cette gamme étaient jusqu’à lors équipées de mouvements à quartz très répandus à cette époque.

ebel-cal134Au début des années 80, Pierre-Alain Blum, petit fils des fondateurs de la marque avait pressenti le déclin du quartz et la renaissance des mouvements mécaniques. C’est ainsi qu’il fit la transition en lançant ce chronographe 1911 BTR  avec un mouvement «maison» Ebel 134 qui n’est en réalité rien d’autre que le fameux El Primero 400 de Zenith. Contrairement à Rolex avec la Daytona, Ebel décida de garder la fréquence légendaire de ce mouvement à 36 000 pulsations par heure.

Au lancement de la saison 3 de Miami Vice en 1986, les yeux du monde entier étaient rivés sur le nouveau look de Crockett et Riccardo : exit la Rolex et exit la Ferrari Daytona, Sonny portait désormais une Ebel et conduisait une Testarossa blanche.

Dans les années suivantes, Ebel continua à aller de l’avant en créant son propre mouvement, lancé en 1995 sous le nom de calibre 137 et qui équipera les nouvelles Ebel 1911 Le Modulor.

Depuis, la Ebel 1911 BTR est devenue une montre recherchée des connaisseurs, amateurs de mouvement légendaire dans un boitier au design devenu un classique à lui tout seul.

A propos de Daytona (pas la montre cette fois mais la voiture), saviez-vous que la Ferrari de Sonny Crockett était une réplique faite sur la base d’une Corvette ?

3 Comments

  • Répondre octobre 10, 2013

    autrichon gris

    « Au début des années 80, Pierre-Alain Blum, petit fils des fondateurs de la marque avait pressenti le déclin du quartz et la renaissance des mouvements mécaniques.  »

    Je dirai plutôt qu’il avait senti, comme d’autres, qu’il y avait encore une place pour les montres mécaniques dans le haut de gamme, à condition de segmenter mieux, et de transformer un objet qui donnait banalement l’heure, en une machine à rêver, marqueur social, qui accessoirement donne l’heure.

    Merci pour votre article sympa. Perso j’aime Don Johnson dans « hot spot » mais on s’éloigne des montres.

    • Répondre octobre 14, 2013

      Moonphase

      Merci pour vos encouragements. Ah… Hot Spot, que de souvenirs. Le vendeur de bagnole, la chaleur moite et l’accent du sud. ça ne nous rajeunit pas. ça y est, vous m’avez donné envie, je m’en vais de ce pas le revoir.

    • Répondre octobre 15, 2013

      Moonphase

      Je viens de revoir le film, Don Johnson y porte une….Fossil vintage.

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